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Critères à minimiser
La résolution du problème inverse consiste à rechercher le minimum
d'un critère qui mesure la distance entre le signal théorique engendré
par une configuration de sources et le signal mesuré. Dans l'esprit du
maximum de vraisemblance, mais sans prendre en compte la covariance
spatiale pour ne pas trop alourdir les calculs, nous avons choisi
comme premier critère :
critere1
où
représente les paramètres (position, orientation,
amplitude) des sources dipolaires dont le nombre est supposé connu,
représente le signal mesuré à la voie ,
représente le signal théorique engendré par
des sources de paramètres
, et
est une
estimation de la variance du bruit (
) à la voie
.
Le deuxième critère que nous avons utilisé est inspiré du filtre de
Wiener. Nous l'avons introduit dans le but de pondérer chaque
voie en fonction du rapport signal sur bruit, afin de limiter
l'influence du bruit sur la solution. Ce deuxième critère s'écrit :
critere2
où est choisi pour minimiser la moyenne
.
Si l'on fait l'hypothèse d'un bruit additif de moyenne nulle, le
signal à la voie s'écrit
.
On a
et donc
Ce polynôme du second degré atteint son minimum quand :
et comme
et
,
Ce que l'on peut également écrire :
Notons que
, et que pour un bruit de moyenne nulle,
.
Pour comprendre intuitivement l'effet de ce coefficient , on
peut considérer les différents cas de figure suivant pour une voie
donnée :
- Si le signal est faible et si le rapport signal sur
bruit est faible, alors est proche de 0. La contribution
de la voie au critère tend alors à minimiser le signal modèle sur
cette voie, mais cela a peu d'importance car est petit, et cela
évite de ``modéliser'' le bruit.
- Lorsque le bruit est important et que le rapport signal
sur bruit est petit, est proche de 0, et la variance du
bruit
est grande, donc cette voie compte peu dans le
critère, ce qui permet une fois encore d'éviter de ``modéliser'' le
bruit.
- Lorsque le bruit est faible et que le rapport signal sur
bruit est grand, alors est proche de et la voie est
alors prise en compte pleinement.
Ces deux derniers cas de figure sont en fait également pris en compte
par le critère1. En revanche, le premier cas de figure est mieux pris
en compte par le critère2 qui ne s'appuie pas uniquement sur la
variance du bruit
mais sur le rapport signal sur
bruit :
.
Pour chacun de ces critères, il faut estimer la variance du bruit
, ce qui peut être fait par exemple à partir de ce qui
est enregistré dans la période préstimulus. Dans notre cas, puisque c'est une
simulation, nous avons pu utiliser la valeur exacte de cette variance.
De plus, pour le deuxième critère, il faut estimer le rapport signal
sur bruit.
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Anne Cheylus
2002-06-25